« VEGGIE »


Exposition collective


Du 20 juin au 31 juillet


LOIC LE FLOCH – TIM SMITH – TAKERU AMANO – LUCAS RIBEYRON – KOUKA – ATALIAS – LUCAS NADEL - DAVID CORBZ – KASIA WANDYCZ – CHLOE LE FLOCH



Commissariat : FENX (Loïc Le Floch)


 Manifeste de l'exposition "Veggie"


Ce projet d’exposition proposé et curaté par l’artiste FENX,est parti d’une réflexion autour du végétal dans la continuité de ses explorations plastiques récentes, y compris sur le motif du coquelicot, devenu emblématique dans sa peinture. En construisant son approche, des liens avec une dimension plus personnelle et profonde de l’artiste se sont révélés, nourris par une réflexion intime et engagée.


En effet, en désignant cette proposition par le titre "Veggie", l’artiste ouvrait naturellement sa recherche sur un territoire d’exploration plastique et symbolique lié au végétal tout en faisant subtilement écho à son engagement personnel pour une alimentation végétarienne.


FENX ne se prédestinait pas à peindre des fleurs. Le sujet s’est imposé à lui, non pas par goût pour le naturalisme, mais comme un prolongement logique de ses interrogations existentielles, éthiques et sociétales.


En revisitant ses souvenirs d’enfance – et cette question simple mais fondamentale : "Peut-on se nourrir sans tuer ?" – l’artiste amorce en 2013 un virage dans son mode de vie, influencé par les conseils bienveillants de la comédienne Eve Nottet. Ce changement fut aussi l’occasion d’un étonnement face à la radicalité de certains discours militants, qu’ils soient issus de communautés végétariennes ou du cercle de ses proches.


"Veggie" devient ainsi bien plus qu’une exposition autour de la nature ou du végétal : elle s’affirme comme une plateforme de questionnement, ouverte aux contradictions de notre époque. À travers une sélection d’œuvres, tant personnelles que collectives, FENX invite d’autres artistes à prendre part à cette réflexion, à croiser regards, esthétiques et positions.


Ce projet interroge la complexité des engagements contemporains, la polarisation des débats autour de l’éthique alimentaire, mais aussi l’absurdité de certaines crispations sociales. L’exposition ne cherche pas à convaincre, encore moins à juger. Elle ouvre un espace de sensibilité, de nuance, et peut-être, de réconciliation. 


[English Version]


Catalogue des oeuvres de l'exposition « VEGGIE »

Propos :



VEGGIE par Takeru Amano


Avec ses fleurs, ses citrons, ses paysages aux formes épurées, presque enfantines, l’artiste japonais cultive une simplicité radicale — celle qui touche à l’essentiel. Pas de fioritures, pas de surenchère : juste des couleurs franches, des lignes tranquilles, et cette clarté immédiate qui fait vibrer le regard.

Ses œuvres résonnent comme un soleil posé sur la toile. Elles ne cherchent pas à impressionner, mais à apaiser. À rappeler la beauté d’un citron bien jaune, d’une colline tranquille, d’un ciel sans détour. Une forme de joie élémentaire, silencieuse, que l’on croyait avoir oubliée.

Il y a là quelque chose de l’évidence : cette sensation de revenir à ce qui compte, à ce qui fait du bien, sans avoir besoin de tout expliquer. Comme si l’artiste peignait non pas ce qu’il voit, mais ce qui reste quand tout s’efface.



© Takeru Amano (1977) / Soft Hills , 2025


VEGGIE par FENX


Titre : Restent les plaisirs de la chair - 40x30cm - 2025 - impression sur papier texturé 240G



Entre la douceur d’une peau offerte et la danse stylisée des coquelicots, l’œuvre esquisse un dialogue intime, fragile et joyeux.

Végétarien dans le choix, mais amoureux des formes humaines, l’artiste joue ici de ses paradoxes : la chair se fait refuge et fête, la nature, abstraction sacrée.

Dans ce face-à-face, la beauté se déploie, libre et sans concessions, rappelant que l’éthique n’efface ni le désir ni la tendresse, mais les habille d’une lumière nouvelle.



© Fenx (1974) / Reste les plaisirs de la chair, 2025

VEGGIE par FENX


Titre : Les fleurs du doute - 40x30cm - 2025 - impression unique sur papier texturé 240G


Réflexion éthique sur la production alimentaire : entre idéal et contradictions


Dans le cadre de la réflexion portée par cette œuvre sur les paradoxes de l’engagement éthique, il est important de rappeler que toute forme de production alimentaire, même végétale, implique une part de violence envers le vivant. Une étude menée par les chercheurs Fischer et Lamey (Field Deaths in Plant Agriculture, 2018) met en lumière une dimension souvent ignorée des régimes végétariens ou végétaliens : leur impact indirect sur la faune sauvage.


À titre comparatif, une analyse australienne (The Conversation, 2011) montre que pour produire 100 kg de protéines alimentaires, il serait nécessaire :


• d’abattre environ 2,2 bovins dans un système d’élevage en pâturage,


• contre environ 55 animaux sauvages (essentiellement des rongeurs) tués indirectement lors des récoltes de céréales, principalement à cause des labours, de la mécanisation, ou de l’utilisation de poisons dans les champs de blé.


Ces chiffres, s’ils varient selon les contextes géographiques et agricoles, illustrent une réalité complexe : les choix alimentaires, même fondés sur une volonté de « ne pas nuire », sont inextricablement liés à des formes de destruction du vivant, parfois invisibles, parfois diffuses.


Ce constat ne vise pas à opposer les régimes alimentaires, ni à minimiser l’apport éthique du végétarisme ou du véganisme, qui restent, selon la majorité des études, globalement plus bénéfiques en termes d’impact écologique et de réduction de la souffrance animale. Il invite plutôt à penser les engagements éthiques non comme des absolus, mais comme des parcours fragiles, traversés de contradictions, de renoncements et de dilemmes.


L’œuvre Les fleurs du doute propose une superposition d’images qui oscillent entre délicatesse et gravité, invitant le regard à naviguer entre ce qui se révèle et ce qui se cache. Par un subtil équilibre entre formes et textures, elle suggère une réalité complexe, faite d’ambiguïtés et de tensions invisibles à première vue.

L’œuvre propose une superposition d’images où la vie et la mort s’entrelacent en silence. À l’instar des coquelicots, tour à tour éclatants et défraîchis, les éléments qui composent cette pièce oscillent entre présence et disparition, offrant une métaphore visuelle de la fragilité du vivant. Par ce jeu de contrastes, l’artiste invite à contempler les tensions invisibles qui traversent nos choix, comme le suggère l’étude : une réalité complexe où la beauté et la violence cohabitent, parfois inséparables.

Ce montage subtil masque la brutalité directe de la mort animale derrière des images poétiques et symboliques, illustrant ainsi le décalage entre la réalité souvent cachée de l’industrie alimentaire et l’idéalisation d’un retour à la nature. Par ce jeu d’apparences, l’œuvre incarne les tensions et contradictions évoquées dans le texte : la coexistence difficile entre beauté, violence, engagement et doute, où la violence se dissimule sous une esthétique trompeuse.


L’artiste lui-même adopte aujourd’hui un régime végétarien, choix personnel né d’une sensibilité au sort des animaux. Toutefois, il ne prétend ni à la supériorité morale, ni à la certitude d’un bien-fondé universel de cette démarche. Ce choix est vécu comme une tentative, non comme un étendard. Il affirme avec conviction que le respect du bien-être animal, quelle que soit la trajectoire individuelle ou le régime alimentaire choisi, demeure la valeur centrale qui guide sa réflexion et son regard.



© Fenx (1974)  / Les fleurs du doute, 2025


VEGGIE par KOUKA



Je célèbre ce qui existe au-delà de ce monde visible 


Ce monde matérialiste,

saturé d'espaces médiatiques


Ce monde fait de consommateurs

et de produits de consommation


Ce monde bétonné,

construit, déconstruit

puis reconstruit à nouveau


Ce monde qui tente de faire de la nature son esclave,

sa minorité,

celle qu'on efface,

celle qu'on déplace,

celle qu’on exploite.


Je célèbre les minorités

Les âmes invisibles 

Les corps affamés

Tout comme ces arbres qui nous regardent en silence

dans le tumulte incessant de ce monde bruyant


Merci à ces êtres qui s’élèvent en côtoyant les étoiles

du haut de leurs cimes infinis,

car ils nous invitent à lever la tête 


Merci à ces êtres, témoins de notre histoire commune

car ils savent mieux que nous ce qu’il en coute d’aimer la vie


© Kouka (1981) / Ray of light, 2025



VEGGIE par Lucas Ribeyron



Les images ici semblent suspendues, comme figées entre deux instants — un entre-deux fragile, presque irréel. On dirait un écran qui aurait buggé, dérouté par l’excès, forçant une pause dans le flux incessant qui nous submerge. Ce ralentissement soudain crée une brèche : un espace pour penser, ressentir, regarder autrement.


À travers des superpositions subtiles et des jeux de transparence, l’artiste ouvre des fenêtres vers un monde onirique, envahi par l’eau, la végétation, le ciel. Un monde où la nature, flamboyante et libre, reprend ses droits. Les éléments — l’air, l’eau, la lumière — y sont souverains, réenchantés. Ici, un ciel s’embrase dans une lumière presque irréelle. Là, des enfants pêchent des lucioles dans une scène suspendue entre rêve et souvenir.


Ces œuvres ne fuient pas la réalité : elles l'interrogent autrement. Elles posent la question de notre rapport au vivant, de ce que nous transmettrons à ceux qui viendront après nous. Face à un monde dur, souvent cynique, la poésie devient résistance. Une manière douce mais déterminée de défendre ce qui reste d’émerveillement.


Ces images, pleines d’espoir, invitent à rêver — non pas pour fuir, mais pour mieux réimaginer.



© Lucas Ribeyron (1988) / Nuclear Coast, 2025 


 

VEGGIE par Tim Smith

 

« The idea that my work could be included in the thematic group show Veggie at first seemed not quite possible — even mistaken. Both the gallery director and the Veggie curator, however, held the conviction that the theme of Stars Divided, present in my recent work, runs parallel to the Veggie theme.

So, although being the least deserving of inclusion in this thematic exposition I am proud to accept the role of the black sheep of the pack.”

Tim Smith

 

 

Pourquoi inclure Tim Smith dans cette exposition ?


Eh bien, tout d’abord, parce qu’inclure Tim Smith est toujours une excellente idée.

Sur ses toiles, la poésie affleure, la couleur rayonne, et la sensibilité s’infiltre dans chaque geste pictural — une forme de résistance douce à la brutalité visuelle ambiante.

 

Mais au-delà du plaisir esthétique, ce choix répond à une intention plus vaste. À une époque où le dialogue public se fragmente et où chacun s’enferme dans sa bulle algorithmique, la volonté du curator est de favoriser, autant que possible, de nouvelles formes d’échange, de discours… et surtout d’écoute. Par l’art.

 

Et qui mieux que Tim Smith pour cela ?


Depuis 2020, le drapeau américain — symbole à la fois puissant, et profondément iconique — est devenu central dans le travail de l’artiste. Mais aujourd’hui, avec la série récente des « Stars Divided », ce drapeau n’est pas une bannière de ralliement : c’est une matière émotionnelle, une interrogation visuelle sur un pays d’origine qui vacille, qui se divise, qui peine à se reconnaître.

 

Alors oui, Tim est peut-être le mouton noir d’une exposition baptisée Veggie… mais c’est justement celui qui d’une certaine manière nous pousse à repenser tout notre troupeau.

 

The gallery director


© Tim Smith (1955) / Stars Divided, 2025


 

VEGGIE par Lucas Nadel


Lorsque j’ai reçu l’invitation à l’exposition Veggie, je ne m’attendais pas à tant de mots.

Je crois que j’étais au milieu de quelque chose - les bras encombrés, l’esprit sur un truc - et le texte m’a choppé au passage.

Touché d’être convié, c'est vrai, je l’ai lu d’une traite.


Ce fut comme une rafale de fleurs. Taktaktak, d’intentions végétales, taktak vegan, taktaktak vibration florale.


Le déferlement m’a renvoyé une image boulimique : des fleurs des fleurs des fleurs… À en croquer, à en éclater, à ne plus savoir qu'en faire de tous ces pétales.

J'ai vu Saturne, la bouche pleine d’un de ses fils, dans la fureur sombre, rouge.

Je l’ai mise de côté, j'ai repris ce que je faisais.


Plus tôt, j’avais découvert l’existence de Chloris, nymphe des fleurs, et là, soudain, sur la toile, l'étrange surgit. À mi-chemin entre Fenx et Goya, entre les archétypes antiques et les régimes contemporains.

Chloris. Divine. Vorace, sublime et cruelle. Dévorant ses fils.



© Lucas Nadel / Noty Aroz (1991) / La Nymphe Chloris dévorant ses fils, 2025



VEGGIE par Kasia Wandycz


À travers un travail de collage photographique empreint de douceur et de lumière, l’artiste propose une lecture poétique du monde contemporain, tout en y glissant un constat lucide : celui d’un déséquilibre croissant entre l’humain et son environnement.


Dans une société saturée de sollicitations et de stimulations, où la surconsommation agit comme un mécanisme addictif — alimenté par la dopamine du « toujours plus » — nous perdons peu à peu le sens du réel, du vivant, du simple. Ce plaisir instantané, si valorisé, tend à remplacer un bonheur plus profond, plus stable. Et ce glissement nous isole, sans bruit, de l’essentiel.


En contrepoint, la nature, omniprésente dans ses œuvres, se présente comme une réponse douce mais puissante. Elle y surgit non comme décor, mais comme remède. Une herbe, une fleur, une racine — ces éléments végétaux agissent comme des signaux silencieux, des invitations à ralentir, à ressentir, à se réaccorder.


Il ne s’agit pas ici d’un retour naïf à la terre, mais d’un appel à la reconnexion : avec soi, avec l’autre, avec ce qui pousse encore autour de nous. La nature, dans ces compositions lumineuses, devient source d’équilibre. Elle rappelle que le bien-être est souvent à portée de regard, à portée de main — il suffit de réapprendre à observer, à écouter, à se laisser nourrir.


Ces images solaires, presque vibrantes, célèbrent cette simplicité retrouvée. Une poésie du vivant, comme une forme de résistance joyeuse face à la déshumanisation douce du quotidien.



© Kasia Wandycz (1965) / PALM SPRINGS, 2025



VEGGIE par Chloé Le Floch


Depuis plusieurs années, notre rapport au végétal connaît une transformation profonde. Le monde naturel occupe désormais une place centrale dans nos préoccupations quotidiennes, nos discours et nos choix de vie. 


Cette évolution reflète une prise de conscience croissante des atteintes portées à l’environnement : changement climatique, pollution mais aussi alimentaires… Autant de bouleversements qui conduisent de nombreux individus à repenser leurs habitudes, parfois jusqu’à renoncer à un certain confort personnel, au nom d’un engagement collectif en faveur de la planète.


Ce changement de paradigme s'accompagne toutefois d’une nouvelle forme de normativité. Les choix écologiques, devenus parfois signes d’adhésion à une éthique ou à une identité, peuvent se transformer en marqueurs sociaux ou politiques. Nous les affichons, nous les revendiquons. Ils deviennent des symboles identitaires, parfois des bannières que nous brandissons pour convaincre, rallier, convertir. 


Cette revendication, bien qu’animée par des intentions louables, tend parfois à rigidifier les discours et à opposer les sensibilités. Là où l’on cherchait un terrain commun, des clivages apparaissent. C’est dans cet espace de tension que s’inscrit la démarche artistique présentée ici.


À travers l’utilisation récurrente de la fleur – motif universellement associé à la beauté, à la féminité et à la nature idéalisée – Chloe Le Floch interroge l’ambivalence de ce retour au "naturel". Les compositions révèlent une tension entre douceur apparente et pression sociale implicite. Les fleurs, séduisantes mais envahissantes, finissent par occuper l’espace au point d’engloutir les figures féminines.. Ces dernières, progressivement effacées, symbolisent une perte de pouvoir, une dissolution de l’individualité au profit d’un idéal qui finit par nous étouffer .


Cette œuvre se présente ainsi comme une réflexion intime et critique sur les injonctions contemporaines à « bien faire ». Elle s’inscrit dans une expérience personnelle — celle d’un engagement végétarien — mais en dépasse les contours pour questionner les formes d’adhésion collective, et les tensions qu’elles peuvent générer entre aspiration à l’éthique et liberté individuelle.



© Chloe Le Floch (2007) / Sans titre, 2025



VEGGIE par CORBZE


Sujet emblématique de la peinture, la fleur devient ici un véritable portrait, vibrant et singulier. Corbze la confronte au geste libre du tag, signature du graffiti, pour faire naître un dialogue entre délicatesse et énergie brute.


Entre l’artiste et la nature, un lien organique se tisse. Le graffiti, ancré dans l’urbain, s’affiche sur les murs de béton, tandis que la végétation, indomptable, surgit, grimpe, recouvre parfois jusqu’à effacer. 

Friches, voies ferrées, autoroutes : ces lieux de passage deviennent les terrains d’une cohabitation visuelle silencieuse entre l'apparition de graffs et poussées végétales.


Comme le tag, la nature n’a besoin d’aucune autorisation pour s’imposer. Elle fleurit, elle s’infiltre, elle persiste.


Dans cette série, Corbze orchestre la rencontre entre ces deux forces libres : il fait dialoguer la fleur et le graffiti, les mêle en une composition vivante et poétique.



© David Corbz (1987) / Crokus sativus, 2025



VEGGIE par Atalias


Salut Loïc,


Je suis partante pour t’accompagner dans cette exposition. J’ai réfléchi hier à la manière dont mon travail pourrait dialoguer avec le thème que tu proposes.

La sculpture La Cage – Conciergerie in/out of me, bien qu’issue d’un projet centré sur le portrait d’une femme migrante et les questions d’identité, de racines et d’origine, renvoie aussi à quelque chose de plus universel : cette tension entre enfermement et émancipation. Elle parle de nos cages intimes — sociales, mentales, culturelles — et de la difficulté à s’en extraire. Elle questionne nos choix, que l’on croit libres, mais qui sont souvent dictés par nos peurs, nos habitudes, ou par une société saturée de normes et d’injonctions.

Je pense que cette pièce entre naturellement en résonance avec ton approche curatoriale : pas de discours frontal ni de posture militante, mais un espace plus feutré, de frictions douces, où le sens émerge lentement, par glissements, par échos.

Le végétal est présent dans la pièce, en creux : par les racines, par l’idée d’enfouissement ou de germination invisible. Je pourrais presque ajouter un peu de terre au sol, au centre de la sculpture — y inscrire d’autres empreintes de mains, comme des traces laissées ou à venir. Le regard du spectateur y circule comme autour d’une plante étrange, déformée par son environnement, entre fascination et trouble.



© Atalias (1974) / Conciergerie, in out of me